Herborisation aux Rapides-du-Diable - Partie 1

Herborisation aux Rapides-du-Diable - Partie 1

Salutations à tous, Tel qu'annoncé la semaine passée, je vous fais parvenir un texte de botanique appliquée sur un endroit formidable à Beauceville dans la Beauce, à environ 40 minutes de chez-moi, le Parc des Rapides-du-Diable...

Lundi 30 novembre 2015

 


 

Salutations à tous,

Tel qu'annoncé la semaine passée, je vous fais parvenir un texte de botanique appliquée sur un endroit formidable à Beauceville dans la Beauce, à environ 40 minutes de chez-moi, le Parc des Rapides-du-Diable. C'est la partie 1 de mon herborisation de l'été, car le document complet serait trop long et trop lourd pour l'envoi par courriel.

C'est un lieu de petite taille, mais il est très intéressant au niveau botanique. On y trouve des plantes intéressantes, voire rares, car il y a plusieurs habitats distincts : des parois rocheuses soumises aux vents, une bordure riveraine, des replats secs, des cavités retenant l'eau des pluies ou le débordement de la rivière Chaudière, etc.

Je voudrais remercier les personnes suivantes qui m'ont guidé dans mon herborisation du secteur.

D'abord, Jacques Labrecque, botaniste de la Direction du service de l'expertise en biodiversité au Ministère du Développement durable, qui m'a orienté sur certaines plantes présentes à cet endroit qu'il connaissait bien. Je vous invite à bien lire mes propos sur les asters présents à cet endroit. Il a eu aussi l'amabilité de m'identifier certaines plantes.

Ensuite Frédéric Coursol, botaniste à la Division recherche et développement scientifique du Jardin botanique de Montréal, qui s'est rappelé de bons moments à cet endroit en identifiant certaines des plantes et en révisant mes propos. Frédéric m'accompagne depuis longtemps dans le suivi de mes herborisations.

Enfin, le botaniste (à la retraite) Camille Rousseau, auteur de la Géographie floristique du Québec/Labrador qui a aussi révisé mon document, surtout au niveau linguistique. Camille est actuellement en Pologne.

Sans ces experts, je ne pourrais vous présenter des dossiers de ce genre.

Bonne lecture ou contemplez seulement la beauté de notre flore québécoise,

Rock

Entête Rock Giguère

Date : 30 novembre 2015
Infolettre : 20151130

Herborisation aux Rapides-du-Diable

PARTIE 1

Je passe depuis longtemps et assez souvent devant le site des Rapides-du-Diable, situé sur la rivière Chaudière à Beauceville. C'est le genre d'endroit qui nous fait dire : un jour, j'irai visiter ce coin de pays. Après ... 40 fois, on se dit ... aujourd'hui, c’est le grand jour. Le 4 juillet fut donc la première fois où j'ai mis les pieds à ce magnifique endroit. J'espérais trouver une bordure riveraine avec des parois rocheuses, un genre d'habitat aux conditions écologiques difficiles, parfois extrêmes. Ce sont des endroits propices pour trouver des espèces intéressantes et même rares.

Les Rapides-du-Diable, situés sur la rivière Chaudière à Beauceville, s'étendent sur près de 1 km.
Les Rapides-du-Diable, situés sur la rivière Chaudière à Beauceville, s'étendent sur près de 1 km.

Beaucoup d'histoire, de mythes et de légendes émanent de ce site extraordinaire situé à Beauceville. Le père Jésuite Gabriel Druillette a vogué à cet endroit pour se rendre à la Kennebec. Le trésor du général Benedict Arnold et de son armée y aurait été perdu en 1775 ... et depuis ce temps, le diable en serait le gardien. La veine O'Farrel des Rapide-du-Diable fut en plein coeur d'une histoire minière qui vécut un certain moment avec l'avocat Jean Blanchet de Québec et en 1865 avec l'entreprise new-yorkaise De Léry Gold Mining. Les plantes indigènes du lieu m'ont attiré comme l'or a engendré les rêves les plus fous à cet endroit. Je vous parle donc d'une partie de la flore que le démon a bien voulu me montrer au Parc des Rapides-du-Diable ...

Beaucoup d'histoire, de mythes et de légendes émanent de ce site extraordinaire situé à Beauceville.

L’habitat et ses locataires

La partie basale des parois est fortement exposée aux montées du niveau d'eau lors des fortes pluies et des fameuses débâcles printanières de la rivière Chaudière. La végétation y est moins présente.

La partie avoisinante du secteur supérieur présente certains replats protégés des vents. Ces cavités semblent offrir des conditions plus favorables compte tenu du nombre de plantes qui y étaient installées dans les fissures comme Packera paupercula, Sibbaldia retusa (Syn. Potentilla tridentata), Symphyotrychium tradescantii. Une colonie isolée de Woodsia ilvensis poussait sur une paroi verticale. La Campanula gieseckeana étaient présentes presque partout. C'était la première fois que j'ai pu observer la variation de la couleur des pétales de cette belle plante indigène. Le Lotus corniculatus semblait aussi ne pas choisir d'endroits précis, apparaissant dans tous les endroits possibles.

Un micro-site Une paroi suintante bien exposée au soleil, puisqu'elle est exposée au sud. Ce micro-site a accumulé une bonne couche de limon. J'y ai observé un plant d'Allium schoenosprasum var. sibericum bien implanté dans le limon. Cette plante cicumboréale n'était pas présente à beaucoup d'endroits sur la partie explorée. Des joncs y ont aussi élu domicile.

Une espèce arbustive basse et rampante, Prunus pumila var. depressa, a réussi à coloniser des parties graveleuses du bas de la paroi rocheuse et certaines cavités de bonne dimension. Le Myrica gale était présent

Les plants croissent généralement de façon isolée.

Les plants croissent généralement de façon isolée.

Le genre Symphyotrichum Nees 1832

Le genre Symphyotrichum a été créé par le botaniste Nees en 1832. Il appartient à la famille des Astéracées. Ce genre compte environ 90 espèces, dont 80 sont des plantes indigènes de l'Amérique du Nord. Certaines plantes de ce genre ont longtemps été connues comme appartenant au genre Aster.

En 1980, les botanistes A. G. Jones, J. C. Semple et L. Brouillet ont proposé des classifications concernant les asters de l'Amérique du Nord qui sont maintenant inclus dans le genre Symphyotrichum. Cette séparation du genre Aster fut appuyé plus tard par l'analyse de la phylogénie moléculaire par R. D. Noyes et par L. H. Rieseberg en 1999 et confirmé ensuite en 2002 par Sample.

Symphyotrichum tradescantii (L.) G. L. Nesom 1995 (Syn. Aster tradescantii L. 1753)
L'aster de Tradescant
Tradescant's aster, shore aster

L'aster de Tradescant est une plante herbacée vivace qui appartient à la famille des Astéracées. Elle est originaire de l'est du Canada et du nord-est des États-Unis. On la trouve très bien enracinée dans les fissures et les craques des berges rocheuses des rivières. Elle est cespiteuse et peut atteindre 5 à 50 cm (2 à 20 po) de hauteur. Son habitat peut être au-dessus ou à la limite des hautes eaux et même sous l'eau. L'habitat peut même être sujet à être inondé durant une grande partie de l'année. En juillet et en août, cet aster donne des fleurs blanches qui sont composées de 14 à 27 rayons et 20 à 30 fleurons jaune pâle à crème au centre du capitule, qui deviennent magenta après la pollinisation. Cette espèce fleurit durant les périodes en été où l'eau s'est retirée. Elle est considérée comme étant facultative des milieux humides.

Symphyotrichum tradescantii

L'aster de Tradescant

Aster novi-belgii (L.) G.L. Nesom 1995
L’aster de New-York, l’aster de la Nouvelle-Belgique, l’aster de Virginie
New York aster, long-leaved aster, Michaelmas daisy, New Belgium American aster

Au Québec, J. Labrecque et L. Brouillet ont aussi étudié le groupe des hybrides du genre Symphyotrichium en 1996. Entre autres, ils ont statué sur la taxonomie très difficile du groupe des asters de Nouvelle-Belgique que l'on trouve au Québec. Les taxons au niveau de l'espèce novi-belgii avaient été mal compris par certains auteurs. L'une des problématiques de ce genre est donc l'attribution du nom scientifique correct. Quatre variétés sont présentes au Québec :

Symphyotrichum novi-belgii var. crenifolium (Fernald) Labrecque & Brouillet 1915
Symphyotrichum novi-belgii var. novi-belgii
Symphyotrichum novi-belgii var. elodes
Symphyotrichum novi-belgii var. villicaule (A. Gray) Labrecque & Brouillet 1997

Aster novi-belgii (L.) G.L. Nesom 1995

L’aster de New-York,

Symphyotrichum novi-belgii var. villicaule (A. Gray) Labrecque & Brouillet 1997
L'aster villeux
Hairy New York aster, hairy-stemmed New York aster

Ce taxon est un variant de l'aster de New York. On trouve cette plante herbacée vivace dans les régions limitrophes du Québec, du Nouveau-Brunswick et du Maine. Elle pousse dans des milieux ouverts, dans les sols graveleux et rocailleux, le plus souvent calcaires, des rivages des cours d'eau. Le plant, ramifié vers le haut, est de courte taille et relativement élancé. Les tiges sont uniformément et densément couvertes d'un fin duvet. Elles sont pubescentes à partir de la base. Les feuilles sont 7 à 9 fois plus longues que larges. L'aster villeux fleurit en août et en septembre.

L'aster villeux

Les tiges de Symphyotrichum novi-belgii var. villicaule sont uniformément et densément couvertes d'un fin duvet.

Les tiges de Symphyotrichum novi-belgii var. villicaule

Packera paupercula (Michx.) A Löve & D. Löve 1976
Le séneçon appauvri
Balsam groundsel, balsam ragwort, Canada butterweed

Le séneçon appauvri est une plante herbacée vivace que l'on trouve au Canada et aux États-Unis. Il appartient à la famille des Astéracées. Il pousse aussi au nord que dans le cercle Arctique, de Terre-Neuve au sud de l'Alaska. Aux États-Unis, on la rencontre dans les Montagnes Rocheuses jusqu'au Colorado, dans le Midwest et dans le Nord-Est. Cette plante indigène forme une petite rosette basale de feuilles pouvant mesurer 5 à 10 cm (2 à 4 po) de diamètre. Les feuilles basilaires peuvent atteindre 4 à 8 cm (1 1/2 po à 3 po) de longueur et 1 à 2 cm (1/2 à 3/4 po) de diamètre. Elles sont au moins deux fois aussi longues que larges. Les feuilles le long de la tige sont grandement espacées, devenant rapidement de taille réduite, plus lancéolées et profondément lobées. La tige florale peut donner une panicule de 5 à 20 fleurs. Les fleurs sont composées de 8 à 13 pétales. La floraison survient de juin à août. Ce séneçon pousse au soleil ou à la mi-ombre, dans des conditions humides. Le plant peut atteindre 15 à 45 cm (6 à 18 po) de hauteur.

Le séneçon appauvri

Feuilles basilaires de Packera paupercula (Michx.) A Löve & D. Löve 1976
Feuilles basilaires de Packera paupercula (Michx.) A Löve & D. Löve 1976

Fleurs de Packera paupercula (Michx.) A Löve & D. Löve 1976
Fleurs de Packera paupercula (Michx.) A Löve & D. Löve 1976

Campanula gieseckeana Vest 1819
La campanule de Giesecke
Giesecke’s bellflower

Cette plante indigène, de la famille des Campanulacées, pousse généralement dans les fissures des rochers. On l’aperçoit fréquemment sur les rivages maritimes du fleuve Saint-Laurent. La campanule de Giesecke est indigène au Canada et aux États-Unis.

Elle donne à la fin de juin et en juillet des fleurs bleu lavande en forme de clochette. Les fleurs sont composées de cinq pétales. Les feuilles basilaires sont rondes. Les feuilles de la partie érigée de la tige sont longues et étroites. Les tiges sont parfois si faibles, qu’elles plient comme si un poids les empêchait de demeurer érigées. Le plant peut atteindre 20 à 30 cm (12 po) de hauteur et 30 cm (12 po) d’étalement. Il est rustique jusqu’en zone 2.

Campanula gieseckeana Vest 1819

La campanule de Giesecke peut donner des fleurs bleues très pâles, blanches et même roses.

La campanule de Giesecke peut donner des fleurs bleues très pâles, blanches et même roses.

Campanula gieseckeana Vest 1819 et Packera paupercula (Michx.) A Löve & D. Löve 1976

Campanula gieseckeana Vest 1819 et Packera paupercula (Michx.) A Löve & D. Löve 1976

Spiranthes cernua (L.) Rich. 1817
La spiranthe penchée, la spiranthe cernuée

La spiranthe penchée est une plante vivace de la famille des orchidacées qui est indigène dans l'est du Canada et des États-Unis. Cette plante terrestre pousse habituellement dans une aire ouverte, en sol sablonneux, frais et bien drainé, le plus souvent au soleil. On la trouve cependant dans une grande variété d'habitat. La plante forme d'abord une rosette de feuilles linéaires étroites. Du mois d'août au mois d'octobre, cette espèce d'orchidée émet une tige de délicates fleurs blanches éclatantes et parfumées, qui semblent tressées sur la hampe florale. La fleur mesure environ 1 cm (½ po) de longueur. Elle est parfois légèrement courbée vers l'avant, ce qu'évoque le nom de l'espèce. À la floraison, ses feuilles linéaires, qui sont surtout présentes à la base de la tige, disparaissent souvent. Le plant peut atteindre entre 20 à 60 cm (8 à 24 po) de hauteur.

Spiranthes cernua (L.) Rich. 1817

La spiranthe penchée, la spiranthe cernuée

La spiranthe penchée, la spiranthe cernuée

Lobelia kalmii L. 1753
La lobélie de Kalm, la lobélie des ruisseaux

La lobélie de Kalm fait partie de la famille des Campanulacées. Cette plante vivace est originaire du Canada et des États-Unis. La fleur, mesurant environ 1,5 cm (½ po) de largeur, présente deux lèvres. La lèvre inférieure est composée de trois lobes et la lèvre supérieure de deux lobes. La fleur, de couleur bleue, est teintée de blanc au centre. La floraison survient de juillet à septembre. Le plant est constitué de tiges rougeâtres dressées qui peuvent mesurer de 8 à 30 cm (3 à 12 po) de longueur. Elles portent peu de fleurs.

Le nom de l’espèce honore Pehr Kalm (1716-1779) un botaniste professionnel qui a écrit un journal de voyage lors d’un périple qu’il a effectué en 1749 sur le Saint-Laurent de Montréal à Charlevoix. Kalm est un suédois né de parents finlandais. Il a suivi des cours de Carl von Linné.

Lobelia kalmii L. 1753

Lobelia inflata L. 1753
La lobelie gonflée
Indian tobacco, inflated tobacco, wild tobacco

La lobélie gonflée est une plante herbacée annuelle originaire de l’est du Canada et des États-Unis. Elle appartient à la famille des Campanulacées. Du milieu de l’été au mois d’octobre, cette espèce indigène produit des fleurs bleu lavande, presque blanche, avec des taches jaunes sur la gorge. Elles sont suivies par un fruit ballonné, ce qu’évoque le nom de l’espèce, inflata qui veut dire gonflé. Les feuilles alternes et dentelées peuvent mesurer jusqu’à 6 cm (2½ po) de longueur et présentent des taches rosées à la pointe des dents. Le plant peut atteindre entre 30 à 90 cm (1 à 3 pi) de hauteur et 30 cm (1 pi) de largeur. Les Autochtones fumaient les feuilles séchées, ce qu’évoque un de ses noms communs, le tabac indien. Cette plante est encore vendue aujourd’hui à des fins médicinales.

Lobelia inflata L. 1753

Lysimachia vulgaris L. 1753
La lysimaque commune, la chasse-bosses, l'herbe aux corneilles, la lysimaque vulgaire
Garden yellow loosestrife, garden loosestrife, golden loosestrife, willow-weed, willow-wort, yellow loosetrife

La lysimaque commune est une plante herbacée vivace, introduite au Québec. Elle appartient à la famille des Primulacées. Comme elle se plaît dans des milieux humides, on la trouve au bord des plans d'eau, dans les fossés et dans certains autres lieux humides, au soleil ou à la mi-ombre. En juillet, cette lysimaque donne des grandes panicules pyramidales de fleurs jaunes à cinq pétales. La floraison est terminale. C'est une plante aux tiges bien dressées. Elle peut atteindre entre 50 et 90 cm (20 à 36 po) de hauteur et 60 cm (2 pi) de largeur. Elle se propage par rhizome.

Lysimachia vulgaris L. 1753

Ranunculus flammula var. reptans (L.) Mey. 1830
La renoncule radicante, la petite douve rampante, la renoncule naine, la renoncule rampante Creeping spearwort, creeping buttercup, greater creeping spearwort

La renoncule radicante est une plante herbacée vivace que l'on trouve sur les rives des lacs et des rivières, dans les endroits où l'eau a séjourné ainsi que dans des sols humides. Cette plante indigène est présente en Amérique du Nord (Canada et États-Unis), en Russie et en Europe. Elle appartient à la famille des Renonculacées. Cette renoncule rampante peut fleurir du mois de juin au mois de septembre. Elle donne alors des fleurs jaunes à cinq pétales aux pointes arrondies. Les tiges, légèrement rougeâtres, sont rampantes et peuvent mesurer de 10 à 40 cm (4 à 16 po) de longueur. Ses feuilles sont filiformes.

Ranunculus flammula var. reptans (L.) Mey. 1830

La renoncule radicante

Creeping spearwort

Prunus pumila var. depressa (Pursh) Bean 1914
Le cerisier déprimé
Prostrate sand cherry, low sand cherry, prostrate dwarf cherry

Prunus pumila var. depressa (Pursh) Bean 1914

Le cerisier déprimé

Prunus pumila var. depressa (Pursh) Bean 1914
Le cerisier déprimé
Prostrate sand cherry, low sand cherry, prostrate dwarf cherry

Le cerisier déprimé est un arbuste vivace à feuilles caduques qui appartient à la famille des Rosacées. On le trouve à l'est du Canada (Nouveau-Brunswick, Québec et Ontario) et au nord-est des États-Unis. Cet arbuste nain présente un port rampant sur le sable ou les graviers des rivages. Le cerisier déprimé peut atteindre 15 à 37 cm (6 à 15 po) de hauteur mais 3 m (10 pi) d'étalement. Ses feuilles sont vert foncé et leur revers est vert pâle. Son feuillage prend des teintes rougeâtres à l'automne. En mai, le cerisier déprimé produit des fleurs blanches à cinq pétales qui sont suivies par des baies colorées de pourpre foncé. Le fruit est comestible mais plutôt acide. La floraison survient sur le bois de l'année précédente. Il pousse au soleil, dans des sols frais à humides.

Prostrate sand cherry

prostrate dwarf cherry

Prunus pumila var. depressa (Pursh) Bean 1914
Le cerisier déprimé
Prostrate sand cherry, low sand cherry, prostrate dwarf cherry

Prunus pumila var. depressa (Pursh) Bean 1914

Rosa blanda Aiton 1789
Le rosier inerme, l'églantier, le rosier agréable, le rosier sauvage
Smooth rose, meadow rose, smooth wild rose

Le rosier inerme est un arbuste vivace originaire de l'Amérique du Nord, principalement de l'est du Canada et du nord-est des États-Unis. On le trouve généralement dans un sol sablonneux ou rocheux, dans les prairies, les bordures de route et en bordure des cours d'eau. En juin et au début de juillet, il produit des fleurs simples rose pâle qui sont moyennement parfumées. La fleur est composée de cinq pétales qui bordent des étamines jaunes. La floraison est suivie par des cynorrhodons rouge foncé. Les tiges sont presque dépourvues d'aiguillons, sauf à leur base, d'où son nom commun de rosier inerme. L'arbuste peut mesurer de 1 à 1,2 m (3 à 4 pi) de hauteur et de largeur. Il forme des colonies en s'étalant avec ses drageons.

Rosa blanda Aiton 1789

Au plaisir !!!!!! Enjoy !!!!!!!!

Rock Giguère
2015-11-29